dimanche 9 septembre 2018

000 - Lucca (Lucques)

Il est tôt, à peine sept heures du matin. Les rues de Villeneuve les Avignon sont désertes, et nous traversons rapidement la petite cité endormie. Devant nous, une journée de route, avant d'atteindre notre destination : la Toscane. 
Avant cela, près de huit cent kilomètres à parcourir. Une courte pause pour déguster un petit café, et nous voilà déjà à Beausoleil, surplombant la principauté de Monaco.  
L'Italie nous ouvre ses portes, avec le passage obligé par Gênes, ville tout récemment meurtrie. Nous tournons un peu dans la ville, avant de trouver la bonne route. Gênes se remet peu à peu, une organisation se met en place pour permettre à la vie de reprendre son cours. Nous passons devant le pont à moitié effondré, et nous pouvons juger de la réelle portée de cette catastrophe. Telle une cicatrice béante, l'effondrement déchire la ville. Une déviation tournée vers l'aéroport, permet de retrouver l'autre bout de la cité, et ainsi,  de reprendre la route qui mène vers notre but. 
L'autoroute défile. Le dimanche, pas ou peu de camions, et une circulation clairsemée. Nous avançons bien, et nous voici déjà dans le faubourg de Lucca, ville natale de Giacomo Puccini, le compositeur de Tosca et Madame Butterfly.

Un arrêt s'impose dans cette ville moyenne, dont le cœur historique est tout simplement magnifique. Ceinte d'imposantes murailles qui rappellent les fortifications de Vauban, la cité médiévale de Lucca offre aux visiteurs ses fraîches ruelles, et ses places vastes et pittoresques. L'une, construite sur un ancien amphithéâtre romain, enroule ses terrasses de restaurants et de cafés, autour d'une imposante statue, création du sculpteur costaricien Hérédio, invité de la ville pour une exposition disséminée  dans les jardins, cours et et places.











 































Nous avons de la chance, puisque ce dimanche après-midi, c'est le championnat national de tir à l'arc. Pour l'occasion, un défilé des corporations arbalétriers de la région a été organisé, en costumes d'époque, à travers les ruelles, agrémenté de lanceurs de drapeaux et de tambours. Nous ne pouvions mieux tomber, et assistons avec plaisir à ces réjouissances. 





Il faut cependant repartir, car il nous reste encore pas mal de route à faire. (Attention, visiteurs de Lucca : Ne pas oublier de prendre votre ticket de stationnement à l’horodateur, même un dimanche !).
Il est dix neuf heures lorsqu’enfin, nous parvenons à Barliano, notre destination, tout près d'Anghiari. Le temps de prendre possession des lieux, une jolie maison toscane, avec la longue table en bois sous la treille, et nous voilà réunis autour d'une bonne bouteille de vin blanc, que nous dégustons avec délectation. Le séjour peut maintenant débuter. Cigales et grillons s'invitent à fête, la nuit sera bonne.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire