dimanche 31 janvier 2016

002 - Paracas, petit port de pêche sur l'océan pacifique

Après une matinée consacrée pour certains à la récupération, et pour d'autres à une balade jusqu'au bord du Pacifique, nous quittons Lima, confortablement installés dans le bus de ligne de la compagnie "Cruz del sur". Cet autobus à deux étages offre un confort idéal pour les grandes distances : des grands sièges moelleux, télévisions individuelles, plateaux repas......de quoi passer agréablement les quatre heures de route qui nous sépare de notre prochaine étape. Lima est une ville tentaculaire qui s'étire bien loin de son centre. Après avoir franchi les zones industrielles et commerciales dont l'horizon est barré par d’impressionnants panneaux publicitaires, nous traversons les quartiers pauvres installés sur les collines  entourant la ville. 





De petites maisons vacillantes aux couleurs vives, agglutinées les unes aux autres, comme pour se donner la force de résister, d'exister. Ici, nous sommes bien loin des quartiers riches, protégés par des grilles et la présence policière, que nous avons traversés hier. Sur les nombreux murs de briques qui longent la route, le nom de chacun des candidats aux prochaines élections présidentielles sont peints en lettre énormes, soutenus par des slogans promettant un avenir meilleur, bien entendu. Il est préférable de sourire devant une situation si répétitive partout dans le monde.



Notre route longe la côte, à droite le Pacifique, à gauche le désert. On ne peut dire s'il s'agit de terre ou de sable. Pas un arbre à l'horizon. De temps à autre pourtant, on voit apparaître des plantations rectilignes d'arbustes, conséquence, très certainement, d'une tout récente politique de reforestation. La région est vraiment aride et désolée, voire déprimante à la regarder ainsi à travers les vitres de notre autocar. Nous apercevons également de nombreuses cabanes concentrées sur un petit périmètre. Elle ne paraissent pas habitées, aucune présence ne s'y manifeste. Ces petites constructions seraient le fruit de la lutte des habitants de la région. En occupant ainsi le terrain, ils empêchent toute exploitation immobilière ou industrielle. Une confrontation pacifique pour défendre leur droit et préserver la terre.
Après quatre heures de route, nous arrivons à Paracas, petite station balnéaire, très animée en cette fin de dimanche. La longue plage du petit port est envahie par les familles péruviennes venues profiter de la mer et du sable chaud. 




Rassemblées autour de parasols colorés et avachies dans des transats fatigués, elles profitent des derniers rayons du soleil, qui, peu à peu, disparait derrière la ligne bleue de l'océan. Nous marchons sur le front de mer, sollicités par les serveurs des restaurants, et un petit bonhomme avec son pélican apprivoisé qui se laisse bien gentiment photographier, pour par la suite, nous demander quelques soles. La nuit tombe, il est temps de déguster le "pisco sour", au son de la musique d'un musicien de rue, avec lequel nous reprendrons le refrain de la chanson cubaine "Hasta Siempre Comandante". L'air tout à coup se rafraichit. Aujourd'hui, la température a allègrement dépassée les 27 degrés. Après avoir apprécié un bon poisson grillé et un "ceviche" de poisson, la spécialité de la région, nous retrouvons notre petite chambre où un vieux ventilateur s'égosille pour nous offrir de l'air frais. 



 




Demain, le levé est prévu à six heures pour une visite matinale sur l'île de Ballestas.



Infos :
Hôtel Santa Maria del mar - Petit hôtel de plage à 50 mètres du bord de mer. Petite chambre simple et propre. Pas de climatisation mais de grands ventilateurs. Situé au cœur du village, on y subi un peu les bruits extérieurs. Le restaurant de l'hôtel est une bonne adresse notamment pour y gouter le "ceviche local".

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