Ce matin, un soleil
généreux et pressé chasse la brume matinale, pour nous offrir un
magnifique ciel bleu. La température est encore un peu fraîche,
mais devient très agréable en cours de la journée. L'éternel
embouteillage de la voie expresse, nous donne un nouvel aperçu du
quotidien des habitants de Delhi, avec son habituel concert de
klaxons.
En ce début de matinée,
notre première étape est la visite le mausolée d'Humayun, le second
des empereurs Moghols, après Babur, son père.
Un lieu magique,
imposant, qui se veut résolument démonstratif. Ici, c'est l'épouse
qui a voulu rendre hommage à son époux décédé, en lui offrant un
monument digne de sa magnificence, de l'amour et du respect qu'elle
lui portait. L'architecture Moghole, portée par la symétrie,
s'exprime ici dans toute sa splendeur et pour la première fois,
l'édifice repose sur un socle et s'entoure d'un jardin.
A l'arrivée, de grandes portes en enfilade se succèdent jusqu'à déboucher sur un immense parc, où le mausolée s'impose à nous comme unique vision.
A l'arrivée, de grandes portes en enfilade se succèdent jusqu'à déboucher sur un immense parc, où le mausolée s'impose à nous comme unique vision.
Cet édifice majestueux,
doté d'une coupole de marbre blanc mais dépourvu de minaret, est
l'esquisse du Taj Mahal, qui lui, à l'inverse, représente l'hommage
d'un époux à son épouse adorée, décédée.
Avant d'aller découvrir
le Qtub Minar, nous passons par les jardins de Lodhi, immense espace
vert d'une superficie de douze acres, situé en plein cœur de la
ville, où se retrouvent, pêle-mêle, joggers, étudiants et couples
d'amoureux. On y croisent les enfants de la crèche, tout de rouge
vêtus, venus faire de l'exercice physique, sous la surveillance
pointilleuse de leurs animatrices. Les jeunes indiens s'y prélassent
sur les pelouses, tenant conversations animées. Ces jardins sont
l'endroit idéal où aller se ressourcer, profiter d'instants de
repos et s'extraire du bouillonnement motorisé du centre de Delhi.
Nous partons ensuite
direction le site de Qtub Minar, où on peut voir les vestiges d'une
ville que les musulmans firent édifier à la fin du 12ème siècle
et notamment un minaret culminant à une hauteur de soixante douze
mètres, symbole de leur pouvoir. Cette tour commémore la victoire
de Mohamed de Ghor sur le dernier souverain Indou, Prithviraj III, en
1192. Par deux fois endommagé, au cours de deux séismes, il fut à
chaque fois rénové et rehaussé, pour finalement, aujourd'hui,
arborer fièrement ses cinq étages de grès rouge pour les trois
premiers, et de marbre blanc pour les deux derniers. De nombreux
bâtiments de différentes périodes entourent le minaret, et les
indiens, de tous horizons, viennent admirer l'ensemble en famille.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire